Covid-19 : N'agravons pas les inégalités avec les violences policières
Nous percevons aisément, au travers des médias mainstream, la colère grandissante du patronat, alors que le cri d'alarme d'une partie de la population, lui n'est que peu relayé.
Et pourtant, ce confinement augmente les inégalités et il est particulièrement invivable pour les plus pauvres.
De nombreuses familles ont vu leurs ressources déjà précaires largement diminuées en raison du chômage partiel ou total et leurs dépenses augmenter.
Dans les foyers, les chibanis vivent dans des conditions carcérales abandonnés de suivis et de soutiens.
Les mal logés sont les premières victimes de cette crise sanitaire puisque les conditions d'hygiènes et de sécurités sont, pour eux, totalement absentes de leur quotidien.
En matière de sécurité s'ajoute également, les violences conjugales en augmentation de 30% sur tout le territoire depuis le début du confinement ainsi que celles exercées par les forces de l’ordre au sein des quartiers populaires.
De nombreux cas de violences policières ont explosé en Ile-de-France mais aussi plus largement sur une grande partie du territoire national. Ces violences ont parfois été dénoncé par la presse qui rapporte la violence des insultes racistes ou homophobes formulée par les forces de l'ordre incriminées ("Restez là les petits pédés"... "Tu vas crever ce soir, sale bougnoule !").
L'UDMF apporte tout son soutien aux victimes de ces violences policières et aux habitants des quartiers populaires qui subissent ces attaques inqualifiables. Nous demandons qu'une enquête indépendante et transparente soit diligentée afin de traduire en justice leurs auteurs.
Nous réclamons pour ces quartiers prioritaires et de la part des autorités :