Réforme des retraites : Halte à la casse sociale
Ces dernières décennies les politiques ont œuvré à détruire, par paliers successifs, les services publics (école de la République, Hôpitaux, fonctionnaires) et les acquis sociaux des Français les plus fragiles en plaçant à chaque fois et systématiquement, les musulmans dans le cœur des débats comme stratégie pour détourner l’attention des français.
Françaises, français, on vous ment ! Ce n’est pas le foulard qui s’attaque à votre qualité de vie, ce ne sont pas les musulmans qui veulent nuire à vos systèmes de santé, à vos pensions de retraite. Pendant que l’on parle des mamans qui portent le foulard, pendant que des parlementaires passent des heures à travailler sur des amendements pour interdire des libertés, on s’attaque aujourd’hui à votre retraite, à celles de vos mamans et celles de vos enfants.
L’UDMF est le mouvement qui veut lutter contre ces stratagèmes macabres, mis en place par nos politiques pour diviser les français au lieu de les rassembler. Nous voulons, contrairement à eux, nous attaquer aux réelles préoccupations qui concernent l’ensemble du peuple de France en dé-islamisant tous les débats stériles.
C’est le cas ici avec cette réforme des retraites où l’âge d’accès à la pension de réversion sera repoussé et où une double condition sera imposée : avoir au minimum 62 ans et être déjà retraité ce qui exclurait de très nombreuses personnes bénéficiaires de cette pension dans le système.
Dans le système actuel, l’écart entre les pensions de retraite des femmes et des hommes est de près de 40% et prouve que les femmes sont les plus discriminés dans le monde professionnel.
Les pensions de réversion visent donc à compenser ces inégalités de salaire et de carrière entre les femmes et les hommes et qui permet de diminuer cet écart à 25%.
Le projet porté par Delevoye plafonne le revenu du couple à 1400 euros au lieu des 2100 aujourd’hui. La femme survivante toucherait une pension de réversion de 700 euros alors que si c’est l’homme qui survit, lui n’aurait droit à rien.
Ce projet de réforme des retraites diminuera les majorations de pension prévues pour les mères de familles nombreuses et pour cause.
Des études chiffrées ont confirmé la perte de montant de pension pour les mamans, et cela dès le premier enfant.
Aujourd’hui, ce que l’on appelle les «droits familiaux» représentent 20 Milliards d’euros qui profitent pour 70 % de leur montant aux femmes. Ils sont octroyés aux parents par enfant élevé et bénéficient essentiellement aux mères. Ces droits familiaux améliorent la pension de ces mamans et leurs permet, pour celles qui travaillent, d’avancer leur départ en retraite. À cela s’ajoute une majoration de 10 % de la pension de retraite pour les retraités qui ont élevé au moins 3 enfants. Et enfin les mères qui ont interrompu ou réduit leur activité pour élever un enfant bénéficient de l’assurance vieillesse du parent au foyer (AVPF).
Avec la réforme de M. Delevoye, les familles de trois enfants seraient donc, pour beaucoup d’entre elles, particulièrement pénalisées: elles passeraient d’un système où chacun des conjoints bénéficie d’une majoration de 10 % de sa pension, à un système où la majoration serait de 15 % pour le couple. Dans la plupart des cas, elles seraient donc perdantes.
L’assurance vieillesse du parent au foyer, elle, sera alors remplacée par l’attribution de «points d’activité» attribués sur une petite période allant de 0 à 3 ans de l’enfant alors qu’actuellement elle est attribuée sur une plus longue période allant jusqu’à 20 ans de l’enfant pour les familles de trois enfants et plus. Enfin, les droits seraient calculés sur 60 % du SMIC et non plus sur un SMIC complet.
C’est une casse directe pour les familles et plus encore pour les ménages les plus fragiles.
Voilà pourquoi l’UDMF soutient les nombreux appels des différentes organisations syndicales qui souhaitent faire barrage à ce projet gouvernemental et nous devons toutes et tous nous mobiliser avec elles.
Vous devez le faire pour l’avenir de vos enfants, vous le devez pour votre famille et vous le devez pour vos mamans qui vous ont élevé si durement. C’est une question d’égalité, de justice et d’éthique. Des valeurs qui sont au cœur de notre mouvement.