La sécurité, un enjeu politique et social crucial

Communiqué de presse

Posté le 24 fevrier 2021   |   Communiqué

La sécurité, un enjeu politique et social crucial

Une jeune fille âgée de 14 ans a été tuée d'un coup de couteau hier, dans la commune de Saint-Chéron dans l'Essonne, en voulant s'interposer dans une bagarre opposant des jeunes.

Ce type d'actualité fait souvent la Une des médias en quête de sensations sans pour autant que ce fléau ne s'inscrive véritablement dans l'agenda de nos responsables politiques.

Les violences gratuites augmentent dans toutes leurs formes (physiques, verbales, en ligne...) sans que cela ne deviennent un enjeu prioritaire pour les gouvernements en place.

L'insécurité, la montée de la délinquance, de la criminalité, des trafics sont, en effet, des phénomènes en hausse constante et ils prospèrent d'autant plus encore au sein des territoires désertés par la République.

L'Union des Démocrates Musulmans Français condamne notamment fermement la gestion et la politique de l'insécurité menée au sein des quartiers populaires.

Nous dénonçons une politique qui n'a fait que déplacer, année après année, toujours plus loin vers les périphéries des villes, la misère sociale, le mal logement et la délinquance afin de les rendre moins visible.

Certains politiques peinent à trouver les budgets ou des solutions pour nettoyer de ces zones, ces comportements et cette détresse alors qu'ils monopolisent tous les moyens lorsque cette délinquance ose s'exprimer dans des zones beaucoup plus "selects".

Cela constitue une réelle inégalité et une véritable discrimination qui n'est pas conforme à la République.

Nos pensées vont naturellement à la famille de cette jeune victime, et à tous ces parents qui ont depuis trop longtemps eu à vivre la perte d'un être cher dans des conditions similaires.

Les familles résidant dans ces quartiers populaires sont, de plus en plus isolées, sans aide et souvent sous l'emprise de certains caïds qui dictent leurs lois.

Il n'est pas normal que la seule option qui s'offre à ces habitants ne soit la résignation et le silence de peur de subir des représailles. Certains se sont mobilisés au mépris de leur vie pour lutter contre des trafiquants qui avaient pris en otage leurs quartiers, sans l'aide d'aucune autorité.

L'UDMF est aussi le parti de ces pères et de ces mères résidant dans ces zones de non-droit.

Nous sommes le parti de ces hommes et de ces femmes qui font tourner l'économie et font marcher notre pays.

Ils méritent que leur famille et leur environnement soient autant préservés que ceux établis en centre-ville.

C'est pour nous un devoir éthique, en phase avec nos valeurs et une question de dignité humaine.

Cette problématique doit devenir une cause nationale et c'est évidemment notre engagement.