L’Europe a une très lourde Histoire marquée par des siècles de dominations, de spoliations, de massacres et de guerres à répétitions portés par les empires coloniaux comme la France, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale et après les décennies de décolonisation, le projet Européen s’est bâti sur la promesse d’un monde libre, porteur de paix et où la colonisation de territoires, comme la domination de populations au nom de théories racistes, n’auraient enfin plus place. La promesse envers un avenir guidé par la justice et l’égalité.
La tragédie du peuple Palestinien qui perdure depuis plus de 75 ans est un paradoxe manifeste envers les valeurs de ce projet Européen. Une tragédie qui prend sa source en pleine période coloniale avec les accords Sykes-Picot signés le 16 mai 1916 entre la France et le Royaume-Uni et qui s’intensifiera en 1947, suite au génocide des juifs par l’Allemagne Nazie avec un plan de partage de la Palestine. Il s’agit donc bien d’un problème essentiellement européen et il va de soi que c’est à l’Europe de le régler.
En effet, même si l’holocauste fut essentiellement de la responsabilité des puissances européennes, au lendemain de la seconde guerre mondiale ces dernières vont, en guise de réparation, décider de faire payer le peuple Palestinien pourtant étranger à ces horreurs en sacrifiant son existence et son droit à l’autodétermination.
Pour combattre cette injustice et arrêter la destruction de tout un peuple, une coalition européenne s’est formée. Elle est constituée de partis indépendants partageant la même éthique musulmane et est composée de la France, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et la Suède. Nous avons décidé de porter politiquement la voix sacrifiée des Palestiniens et de mettre un terme au soutien inconditionnel envers un État qui occupe illégalement des territoires qui ne lui appartiennent pas et qui continue de décimer, depuis plus d’un demi-siècle, toute une population.
Nous compléterons ce chapitre avec le volet environnemental, démocratique, éthique et solidaire.